Quels sont les impacts du climat sur les performances d’une citerne souple ?

Les citernes souples sont conçues pour offrir une solution de stockage polyvalente et efficace dans de nombreux contextes. Cependant, leur performance peut être affectée par les conditions climatiques. De la chaleur intense au gel hivernal, en passant par le vent, la pluie et les rayons UV, chaque élément naturel a un impact potentiel sur leur fonctionnement, leur durabilité et leur efficacité. Voici un guide pour comprendre ces effets et anticiper les mesures à prendre.

Les fortes chaleurs peuvent avoir un effet néfaste sur les matériaux des citernes souples. Sous l’effet de températures élevées, les polymères utilisés dans la fabrication peuvent se ramollir ou perdre en élasticité. Cela fragilise la structure globale, notamment au niveau des soudures, et peut conduire à une déformation du réservoir ou à une altération de son étanchéité. De plus, la chaleur favorise la prolifération d’algues et de bactéries si l’eau n’est pas protégée de la lumière, impactant ainsi la qualité du liquide stocké.

Le gel est un ennemi redoutable des citernes souples. Lorsque l’eau gèle, elle augmente de volume et exerce une pression interne pouvant fissurer ou rompre la membrane de la citerne. Dans les zones où les températures descendent fréquemment en dessous de zéro, il est indispensable d’anticiper ces conditions en vidant la citerne ou en la plaçant dans un environnement hors gel. Des matériaux spécifiques peuvent également offrir une meilleure résistance aux basses températures, mais un minimum de précautions est toujours requis.

L’une des premières protections à mettre en place est une housse ou bâche anti-UV, imperméable et résistante. Ces équipements protègent la citerne des rayons du soleil, de la pluie directe et même des débris transportés par le vent. Optez pour des matériaux durables conçus pour une exposition extérieure prolongée.

Placer la citerne à l’ombre, à l’abri d’un bâtiment ou sous un abri aménagé, permet de réduire l’exposition aux éléments climatiques. Un bon emplacement limite les effets de la chaleur, du vent et du gel. Pour les régions très exposées aux intempéries, une légère élévation du sol avec drainage peut éviter l'accumulation d'eau stagnante sous la citerne.

Dans les environnements soumis à de fortes variations de température, l’ajout de régulateurs de pression ou de soupapes de sécurité permet d’absorber les différences de volume internes liées aux écarts thermiques. Un thermomètre intégré ou un capteur de température peut également aider à surveiller les conditions à l’intérieur de la citerne pour anticiper les risques.

Après un épisode de gel intense, une canicule ou de fortes pluies, il est important d’inspecter visuellement la citerne. Vérifiez l’intégrité des parois, la fixation des raccords, l’état du sol sous la citerne et l’absence de fuite. Une détection rapide de problème permet d’intervenir avant qu’un dommage majeur n’apparaisse.

Adaptez votre maintenance au calendrier saisonnier :

• En hiver : videz la citerne si elle n’est pas utilisée ou assurez-vous qu’elle est protégée contre le gel.

• En été : nettoyez les filtres plus fréquemment pour éviter la prolifération bactérienne.

• En automne : surveillez l’accumulation de feuilles autour et sur la citerne.

• Au printemps : effectuez un nettoyage complet de la citerne et de ses accessoires avant remise en service.