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Peut-on utiliser l’eau de mer pour éteindre un incendie ? Avantages et limites


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Utiliser l’eau de mer pour combattre un incendie revient souvent dans les zones littorales, surtout lorsque l’eau douce manque. Si elle peut effectivement contribuer à l’extinction, son usage présente des contraintes techniques, logistiques et environnementales importantes.

L’eau de mer éteint-elle un incendie ?

Oui. Comme l’eau douce, l’eau de mer refroidit le combustible et limite la propagation des flammes. Sur le plan physique, elle fonctionne donc pour les feux de végétation, de matériaux solides ou certains feux de structures.

Pourquoi ce n’est pas une solution idéale ?

Le problème ne vient pas de son efficacité, mais de ses effets secondaires :

1. Corrosion du matériel

Les sels contenus dans l’eau de mer s’accumulent dans :

  • pompes, raccords, tuyaux, lances,

  • moteurs, citernes…
     

Résultat :

  • usure prématurée,

  • risques de pannes,
     

nécessité de rincer tout le matériel à l’eau douce, ce qui consomme… de l’eau douce.

2. Impacts sur l’environnement

En grande quantité, l’eau salée :

  • salinise les sols,

  • perturbe la végétation peu tolérante au sel,

  • augmente la charge polluante des eaux d’extinction.

3. Contraintes logistiques

Pomper en mer nécessite :

  • accès adaptés,

  • conditions de mer favorables,

  • transport jusqu’au foyer,

  • puis rinçage complet du matériel.
     

Dans de nombreux cas, utiliser directement une réserve d’eau douce est plus simple et plus sûr.

Quand l’eau de mer peut-elle être utile ?

Elle peut servir de ressource d’appoint, principalement :

  1. pour les incendies de navires ou d’infrastructures portuaires,

  2. pour des feux côtiers difficiles d’accès,

  3. lorsque l’eau douce manque totalement.

Pourquoi privilégier des réserves d’eau douce en zone littorale ?

 

Pour sécuriser la lutte contre l’incendie, les sites littoraux (campings, gîtes, industries, communes…) ont intérêt à disposer de réserves d’eau douce dédiées.

Les citernes souples permettent :

  • d’avoir un volume d’eau immédiatement disponible,

  • de positionner la réserve près des zones à protéger,

  • de s’intégrer aux dispositifs de défense extérieure contre l’incendie (DECI),

  • de limiter la dépendance à la mer.
     

L’eau de mer devient alors un complément exceptionnel, pas une solution par défaut.

Comment Citerpack s’intègre dans une stratégie incendie littorale ?

Citerpack propose des citernes souples et bâches incendie pompier adaptées aux sites côtiers. Elles permettent de :

  • sécuriser durablement des volumes d’eau douce,

  • installer une réserve sans génie civil lourd,

  • assurer la disponibilité de l’eau au bon endroit, au bon moment.
     

L’eau de mer reste possible en ultime recours, mais la base de la stratégie repose sur une réserve maîtrisée, stable et compatible avec le matériel.


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